[Archives de la Maison Bianchini-Férier]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon
technique 1 photographie numérique : couleur
historique Jusqu'au bout Cédric Brochier aura lutté pour éviter que le patrimoine de la prestigieuse maison lyonnaise de soieries Bianchini Ferrier lui échappe. Mais le pdg de Bianchini Ferrier doit se résoudre à se séparer de ses ultimes collections d'archives faites de dessins de Dufy, de Charles Martin, de Paul Mansouroff, de pièces de tissus minutieusement répertoriées, d'esquisses... Bref, un véritable trésor qu'un expert parisien a estimé entre 1 et 1,5 million d'euros et qui s'apprête à passer dans les mains d'industriels chinois, faute d'accord possible avec la chambre de commerce de Lyon qui gère le musée des Tissus. Pourtant, Cédric Brochier estime qu'une partie de "cette collection a pour vocation d'aller au musée au Tissus de Lyon puisque la première partie de ces archives, de la création de la maison Bianchini Ferrier à 1965, est déjà au musée des Tissus" et se dit encore prêt à repousser les convoitises des Chinois. Source : "Bianchini rit jaune" / Françoise Sigot in Lyon Figaro, 1er décembre 2005, p. 7.
historique Cela faisait dix ans que Guillaume Verzier, le patron de Prelle, y pensait. Il s'est finalement jeté a l'eau. La prestigieuse maison de soierie lyonnaise vient de s'implanter en direct à New York. Depuis 1996, elle y était représentée à travers le Comité Bellecour qui réunit une demi douzaine de maisons de luxe lyonnaises. "Nous avons préféré nous implanter en direct sur le premier marché mondial qui représente, en moyenne, 25% de notre chiffre d'affaires", explique-t-il. Dans le passé, Prelle passait par des importateurs-grossistes pour servir l'Amérique. Mais le monde du grand luxe est ainsi fait que cette méthode a plutôt freiné le développement de l'entreprise qu'elle ne l'a favorisé. "Les conditions de vente étaient très difficile et ne nous permettaient pas d'avoir une visibilité, ni de faire connaître la marque auprès des décorateurs américains, qui sont nos clients", ajoute Guillaume Verzier. Source : "L'Amérique sur le métier" / François Sapy in Lyon Figaro, 19 mai 2001, p.14.

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